Messe du 20 janvier 2019
2ème dimanche du temps ordinaire
2ème dimanche du temps ordinaire
Année C
Homélie du Père Matthieu LIGER lors de
la messe du 20 janvier 2019
Evangile : Les noces de Cana Jn 2, 1-11
Evangile : Les noces de Cana Jn 2, 1-11
« Ils n’ont pas de vin »
Qui pense encore que Jésus n’aime pas la fête ?
Le 1er acte de sa mission publique est de participer à une fête, à un mariage.
La 1ère chose importante est de célébrer, se réjouir, remercier, encourager, être là, ensemble.
Jésus est là. C’est aussi une présence hautement symbolique : le mariage est la célébration d’une alliance. Jésus annonce, manifeste son alliance avec son peuple. Les noces de l’agneau.
Là se trouve la joie de Dieu. Le vin exprime la joie, la fête, mais aussi la vie, le partage de la vie, de nos vies.
Mais voilà, problème : « ils n’ont
plus de vin ». La hantise de tous les mariés, c’est de rater ses noces, de
déplaire à ses invités. Mais ce n’est pas un concours ! Ça arrive !
Ce manque de vin exprime un manque dans nos vies, un manque de vitalité. Regarder ce qui nous manque… Quand on manque, on regrette, on espère retrouver ce qu’on a perdu, on est tenté de regarder en arrière. Et alors on ne regarde pas vers l’avenir. Ce manque de vin peut générer des frustrations, des accusations contre tel ou tel. Cela amène à une certaine violence, ou culte d’immédiateté, vitesse, performance.
Jésus n’est pas parti de da fête parce qu’il n’y avait plus de vin. Marie recommande : « tout ce qu’il vous dira, faites le ». Jésus donne sa parole, il vient dialoguer et il envisage une coopération avec lui, à condition qu’on lui fasse confiance.
Ce qu’il va proposer n’est pas un
retour à l’ancien vin. Il va apporter 600 litres d’un vin nouveau : un vin
meilleur et en abondance.Ce manque de vin exprime un manque dans nos vies, un manque de vitalité. Regarder ce qui nous manque… Quand on manque, on regrette, on espère retrouver ce qu’on a perdu, on est tenté de regarder en arrière. Et alors on ne regarde pas vers l’avenir. Ce manque de vin peut générer des frustrations, des accusations contre tel ou tel. Cela amène à une certaine violence, ou culte d’immédiateté, vitesse, performance.
Jésus n’est pas parti de da fête parce qu’il n’y avait plus de vin. Marie recommande : « tout ce qu’il vous dira, faites le ». Jésus donne sa parole, il vient dialoguer et il envisage une coopération avec lui, à condition qu’on lui fasse confiance.
Jésus nous demande de lui faire confiance. Avec lui, avec la parole de Dieu, nous pouvons être tournés vers demain, nous réjouir de l’instant présent, ne pas avoir peur de la nouveauté que Dieu veut proposer parce qu’on ne sait pas d’où vient ce vin.
Mais sans le Christ, la communauté
Chrétienne se prive de sa parole, de son Esprit, de son dialogue, et ainsi
augmente son repli sur soi et sa violence à l’intérieur d’elle.
Jésus a gardé le bon vin jusqu’à
maintenant. Quelle que soit nos difficultés, nos manques, nous ne manquons pas
de la seule richesse qui nous sauve : la Foi. Croire que Dieu est bien là.
Recentrons nous sur le Christ nourrissons nous de sa Parole, méditons l’Evangile :
il transforme le cœur et la communauté humaine. Redevenons de vrais disciples
de Jésus, des Chrétiens. Alors, nous serons ouverts aux autres, capables d’apporter
de la vie et la joie. Disciples et missionnaires.
Si nous n’accueillons pas la Parole du
Christ, le meilleur sera toujours derrière nous, nous serons dans la nostalgie…
Si nous n’accueillons pas le Christ, si
nous faisons tout ce qu’il dit, le meilleur est devant nous.